lundi 15 décembre 2008

Ces abeilles dont nous dépendons

(samedi 13 déc. 2008, sur le site express BE)
La disparition des abeilles, dont la population est en déclin depuis plusieurs années, pourrait coûter très cher à l'économie mondiale. Les fruits, les légumes, les oléagineux, et dans une moindre mesure, le café, le cacao, les fruits à coque et les épices, dépendent tous des insectes pollinisateurs. Soit 35% de la production agricole mondiale pour une somme de 153 milliards d'euros en 2005.
«Dans ce contexte, le déclin des insectes pollinisateurs est une préoccupation majeure», car «les équilibres alimentaires mondiaux seraient profondément modifiés en cas de disparition totale des pollinisateurs», affirme l'Institut Français de Recherche Agronomique (INRA) dans un communiqué.
Selon les chercheurs de l'INRA, la perte financière pour les consommateurs, qui consommeraient moins et plus cher, serait comprise entre 190 et 310 milliards d'euros, en fonction de la réactivité des prix à la baisse de la production. Les céréales, par contre, qui représentent 60% de la production agricole mondiale, ne dépendent pas des pollinisateurs, et ne souffriraient donc pas de leur disparition.
Les causes du déclin de la population d'abeilles ces dernières années, en Europe et aux Etats-Unis notamment, s'expliquent vraisemblablement par l'utilisation massive de pesticides dans l'agriculture, l'extension des monocultures et l'apparition de maladies pathogènes parasitaires.
Si les abeilles disparaissaient, l'humanité n'aurait plus que quatre ans à vivre, aurait prédit Albert Einstein.

L'heure est venue de faire les comptes ! Et oui, la disparition de notre abeille , ca va nous couter cher, 190 à 310 milliards d'euros. Ce n'est pas une paille pour un tout petit apidé tout de même !
Alors si les arguments écologistes ne nous suffisent plus, utilisons des arguments qui touchent notre porte-feuille.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Juste un essai pour voir si le blog fonctionne normalement..........il semblerait que se soit OK