mardi 3 février 2009

Va t'on réautoriser Régent TS et Gaucho ?

L'Union nationale de l'apiculture française (UNAF) a annoncé lundi 1er fèvrier qu'elle présenterait un recours contre le non-lieu prononcé dans l'affaire du Régent TS. :
A l'issue des très nombreuses expertises acquises au dossier, il n'était pas envisageable d'affirmer un lien incontestable entre l'utilisation du fipronil (principe actif du Régent) dans l'enrobage des semences et les surmortalités des abeilles constatées à l'occasion des campagnes 2002 et 2003", selon les réquisitions du procureur.

BAYER et BASF avaient été mis en examen en février 2004 pour "mise en vente de produits agricoles toxiques nuisibles à la santé de l'homme ou de l'animal", à la suite d'une instruction pénale ouverte par le parquet sur un lien éventuel entre le Régent TS et une surmortalité d'abeilles en 2002 et 2003.
Le Régent avait été interdit en France par le ministère de l'Agriculture au lendemain des mises en examen.
Pour l'avocat de Bayer, la décision de non-lieu "s'inscrit dans la suite logique de la décision du 16 mars 2007, quand les experts européens ont inscrit le Fipronil sur la liste des substances actives autorisées à entrer dans la composition des produits phytosanitaires utilisés dans l'UE.

Il a estimé en outre que ce non-lieu "devrait entraîner une décision similaire à Paris pour le Gaucho", un pesticide également mis en cause par les apiculteurs. Il a affirmé que, dans ce dossier, l'enquête des deux juges d'instruction du pôle "santé publique" venait de "conclure par une expertise à la non dangerosité du Gaucho".

Il semblerait donc qu'en plus des problèmes que risque de poser Cruiser, nous soyons aussi confrontés de nouveau à ceux liés à Régent et gaucho.

La TOTALE quoi !!

Je suis scandalisé. On nous oppose assez facilement le principe de précaution pour justifier de telle ou telle interdiction dans le but de nous préserver des éventuels méfaits d'une pratique, d'une substance.
Alors que l'on parle de plus en plus de l'extinction des abeilles, nous ne sommes même pas capables d'appliquer le principe de précaution.

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